Les 20 et 21 mars 2018 se déroulait, au Palais des congrès de Montréal, la 25e édition du Sommet du commerce de détail. L'évènement, organisé par le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) qui traitait des différents enjeux liés à ce domaine d’activité combien important pour notre économie.
En ouverture, le panel « Des gestionnaires qui ont une vision d’avenir » était fort intéressant, car les panélistes invités ont tour à tour fait valoir leur point de vue à savoir en quoi la présence de leur commerce sur le Web a été bénéfique. Chantale Lévesque, présidente de Shan, a insisté sur le fait qu’il est bien important d’accompagner le client tout le long du processus qui mène à la décision d’achat et ce, par de judicieux conseils. Elle remarque aussi que souvent les produits dits tendances du moment et ceux qui sont plus dispendieux se vendent beaucoup mieux via Internet. Maxime Dubois, co-CEO, d’Altitude Sport est d’avis que l’avenir du commerce du détail passe définitivement par la présence sur le Web et que cette visibilité est valable particulièrement pour des produits de niche. En effet, le fait que le commerçant marque sa présence sur le net est un excellent complément à la vente en magasin.
Le panel titré « Soutenir sa croissance grâce aux technologies des startups » permettait aux commerçants d’apprendre à développer des solutions client via le Web. Une de ses solutions viable réside définitivement dans l’approche omni-canal. Peter Simons, PDG de La Maison Simons, a rappelé l’importance de se tenir constamment à l’affut des nouveautés et en ce sens, il dit s’informer, lire beaucoup et voyager constamment à la recherche de nouvelles inspirations.
Le panel animé par Charles Desjardins, Vice-Président des ventes et du marketing chez Absolunet, ayant pour titre « Les tendances e-commerces 2018 » était riche en information, car M. Desjardins a souligné les 10 tendances à surveiller en matière de commerce en ligne. Actuellement, environ 10% des ventes totales s’effectuent via le net. Une des tendances présentée réside dans le fait que le checkout mobile cessera d’être pénible car, en effet, dans un futur rapproché, il sera possible, par un simple clic, de compléter sa transaction en ligne aisément. Autre innovation, le magasinage par photo, ce qui signifie que le consommateur pourra effectuer une recherche de produits par une simple photographie ou par la reconnaissance vocale, astucieux !
Le panel intitulé « Aux frontières du réel – Comment intégrer la réalité augmentée, mixte et virtuelle dans le commerce de détail » animé par Kym Dupuis, spécialiste sénior en solutions techniques chez Microsoft, était fort instructif, car la réalité augmentée (AR) est une petite révolution. Il a, en conférence, précisé l’importance de bien connaître le degré d’immersion que le commerçant souhaite intégrer dans son magasin afin de mieux profiter de ses avantages. Une des applications connue de l’AR est le fait de pouvoir essayer le maquillage à l’aide de miroirs. La même approche existe pour l’essayage de vêtements. Kym Dupuis a également soulevé 6 utilités de cette innovation qui peuvent servir en magasin dont, notamment, la mise en marché du produit et la formation de personnel.
Cette première journée permettait également de découvrir l’Expo Carrière RH Mode. Salon où se déroulait une conférence très pertinente en cette ère de mondialisation des marchés concernant le diagnostic, réalisé par mmode et le Conseil Emploi Métropole (CEM), des besoins en main-d’œuvre lié à l’adéquation formation-compétences et emploi. Lors de ce constat, 7 enjeux majeurs ont été décelés par ce groupe. Un des enjeux concerne notamment la formation académique, car celle-ci présente à l’heure actuelle certaines lacunes à corriger, afin qu’elle soit plus adaptée aux véritables besoins du marché du travail. Autre aspect important, est le fait que les conditions de travail de quelques entreprises modes font en sortent que les futurs diplômés se désintéressent peu à peu de certains métiers.
Bref, une journée riche en informations porteuses de sens.